Espèce(s) d'animateur

mercredi 8 janvier 2014

Théâtre : forme et contenu ou le théâtre au service de votre propos (atelier "débattons-nous")

Présentation de l'atelier
Conformez-vous, pliez-vous, taisez-vous ! N’est-il pas temps de réagir ? Débattons-nous ! Débattons-en ! Face à l’indispensable et vitale critique d’un monde qui s’organise pour empêcher toute résistance, venez, avec le « Collectif 1984 », tenter d’agir à sa transformation.

Cet atelier sera, à l'image des activités de cette compagnie de Théâtre-action, une tentative de résister au fatalisme ambiant. Vous y trouverez quelques outils pour extraire d’un groupe de participants du propos, du contenu… une parole collective. Et une façon de porter cette parole !

Conclusions du travail des groupes

Groupe 1
Théâtre = faire semblant

                         +

           exercices progressifs :

                        lâcher-prise ;

                        ouverture à l'autre ;

                        un groupe se forme ;

                        rencontres ;

                        toucher facilité.

→ question : est-ce si facile avec des ados ?

► attitude pas anodine (< non verbal).

► émergence d'une parole due à l'imaginaire dans l'instant retrouvé.

► en 2h, on peut déjà travailler sur le « comment faire passer le message ».

Groupe 2

    Je dis mon prénom, je renvoie le prénom que j'ai reçu. (je reçois, je donne) ;

    être attentif c'est compliqué ;

    on se rencontre, c'est rien mais c'est tout ;

    la simplicité, ce n'est pas une donnée de base, ça s'apprend ;

    le cercle c'est la base ;

    le Monde Intérieur c'est important ;

    la confiance, ça s'apprend ;

    tu ré-explique : c'est la transmission ;

    libérez vos bras, ils n'ont rien fait ;

    stop, stop, stop ;

    ne répond pas à ce qu'il dit ;

    vous n'avez rien compris à l'exercice, il était temps de le dire ;

    les comédiens n'ont pas de tête ;

    comment ne pas être ensemble, ensemble ;

    le regard est offert au monde ;

    tu décides de tes pas ;

    les gens nous agacent ;

    l'espace se rétrécit ;

    la petite musique est dans notre tête ;

    dans le regard de l'autre, on va chercher si on a pas été trop loin ;

    on cherche dans l'oeil, l'être humain devant nous ;

    les acteurs, les acteurs, les acteurs ;

    on a été délocalisé ;

    une rage qui monte ;

    ça se fait du jour au lendemain ;

    les épaules sont basses et les regards ouverts ;

    les choses se travaillent, il faut les répéter ;

    les mots qu'on ne dit pas ;

    on aiguise nos yeux ;

    nous, on donne à voir ;

    c'est une matière de base, on peut l'utiliser ;

    il y a une inquiétude ;

    il y a du repli sur soi ;

    des isolas dans un ensemble ;

    moi aussi, je suis mal à l'aise ;

    la proximité ;

    on se touche un tout petit peu et c'est pas banal ;

    c'est une blague, on peut tout faire ;

    rêvons ensemble ;

    un geste c'est puissant.

Un grand merci à l'animateur de cet atelier (voir ci-dessous), ainsi qu'aux participants.  
Jacques Esnault
Jacques fait de l’animation théâtrale depuis des décennies. Son parcours s’enrichit de la connaissance de l’écriture et de la scène, en tant qu’auteur et comédien, au sein de la compagnie Collectif 1984, depuis 1979.

Pour aller plus loin  
  • Le Festival Particip’Art à Marche-en-Famenne du 11 au 14 février 2014
    Pour cette 3ème édition, le Centre du Théâtre Action a été invité à participer à la conception et à l’organisation du programme. Le fil rouge de cette édition : l’isolement.
    Avec une attention particulière pour le jour 2  autour du thème "Resocialisation et jeunes : le théâtre-action, participation culturelle vers une parole active"
    >Découvrez toutes les infos pratiques et spectacles proposées

"Désinstitutionnalisez-moi ce jeune !" (atelier "postures et impostures")

Présentation de l'atelier
Participez qu’ils disaient ! Mais qui, à quoi et comment ? Quel sens donne votre association à la participation ? De la consultation à la concertation en passant par la co-gestion, jusqu’où votre structure considère cette jeunesse apte à la responsabilité ? Les jeunes sont loin d’être un groupe homogène, alors comment éviter de les institutionnaliser ? Comment les rendre acteurs des décisions qui les concernent ?

Conclusions du travail des groupes 

Groupe 1


Les doutes qui ont traversé le groupe :
Définition de la participation

► participer c'est « faire faire » ?

► « carotte » pour participer ? >< Inaction ;

► uniquement une obligation politique et institutionnelle ;

► (trop) grande attente vis-à-vis des jeunes ;

► quel regard du jeune ? Quelles compétences attendues ?

► variables selon public volontaire >< obligés.

→ participer...dans quel objectif ?

Les certitudes qui ont traversé le groupe :
Participation : différents niveaux (être là, agir, … ).

Les rêves d'action du groupe :
Désobéir, participer plus tôt, plus jeune...et ailleurs.

Réflexions
Participation = remplir le panneau (idées attendues).


Groupe 2

Les doutes qui ont traversé le groupe :

La participation c'est :
    travailler avec/pour les jeunes
    danger : participation → instrumentalisation des différents acteurs ?
    Participation = fatiguant (pour nous adultes aussi !!!)
    malentendu de base (« répondre aux besoins de terrain »).
    → décalage culture institutionnelle >< terrain
    pourquoi...pour qui...la participation ? Rentable ? Vitrine ?


Les certitudes qui ont traversé le groupe :
participation différente, selon différents niveaux, différentes manières.


Les rêves d'action du groupe :
    Participation = réel travail et information des acteurs ;
    débuter le travail avec les plus jeunes (processus long, à commencer tôt) ;
    importance d'aller et être sur le terrain ;
    limiter le découpage (tout le monde réfléchit à la même chose...chacun de son côté) ;

Pistes

Comment « ne pas être mangé » par les aspects de types dérives des institutions.

► quelles compétences attendues des jeunes ;

► quel « pouvoir » donner aux jeunes (//décisions) ?

► démarche d'éducation populaire ;

► importance d'informer, donner accès aux informations → la participation c'est quoi ? Pourquoi ?

► accès, conditions réelles ;

► méthodologie participative ;

► « prendre le temps » tant dans le processus que dans le résultat.

Un grand merci à l'animatrice de cet atelier (voir ci-dessous), ainsi qu'aux participants.  
Lamia Kebboul
Lamia est engagée professionnellement dans la veine de l’Éducation Populaire. Elle a été, tour à tour animatrice, formatrice, directrice, coordinatrice générale, d'asbl en milieu rural ou urbain, en milieu hospitalier et psychiatrique, impliquée dans le développement des politiques locales de l'enfance, de la jeunesse et de la culture. Son engagement professionnel et bénévole n'a eu de cesse de questionner la réelle place laissée aux citoyens pour qu'ils participent activement à leur devenir. Après un détour par l'animation en gérontologie, elle a quitté le sud de la France il y a un an, pour devenir la nouvelle coordinatrice générale du Centre de Formation pour Animateurs asbl de Bruxelles.

"Conférence gesticulée : comment partager vos convictions et vos colères ?" (atelier "débattons-nous")

Présentation de l'atelier
L’idée de la conférence gesticulée est celle d’une transmission, qui n’est JAMAIS autorisée, jamais organisée : la transmission de l’expérience collective, (c’est-à-dire politique) que nous emmagasinons au fil de notre expérience.

La conférence gesticulée est une arme que le peuple se donne à lui-même. C’est une forme volontairement pauvre, pour ne pas être parasitée par des considérations «culturelles» où l’esthétique prendrait le pas sur le politique. Permettre à autrui d’entrer dans notre subjectivité et d’y atteindre l’universel et donc le politique en dévoilant les systèmes de domination à l’œuvre tels que nous les avons vécus.

Nous vous proposions lors de cet atelier de découvrir quelques expériences de création de conférences gesticulées...et d'y réfléchir ensemble.

Conclusions du travail des groupes

Une première précaution se dégage : bien que la Conférence gesticulée soit un concept d'origine française et se veut être un « outil de revendication de gauche anti-capitaliste, vecteur de transformation sociale », le groupe reste divisé quant à adhérer pleinement à ce préalable ; notre rôle n'est pas de fomenter des révolutions, ni de recréer des leader (Marx, Lénine, Mao ...).

Cependant la Conférence Gesticulée apparaît bel et bien comme un outil opérationnel, à la portée de l'encadrant Jeunesse, à condition que le questionnement de celui-ci aille au-delà de son propos : en d'autres termes, si nous souhaitons accompagner le Jeunes (notre mission) dans ses positionnements, son émancipation, en quoi sommes-nous crédibles dans nos positionnements au-delà de nos propos ? Quelle est notre attitude, notre posture personnelle dans notre vie quotidienne, professionnelle et personnelle ?

C'est une réponse à la question générique : la Conférence gesticulée apparaît comme un outil d'émancipation à condition que l'encadrant agisse d'abord sur lui-même, non seulement en questionnement sur soi, sur le monde, mais en action qui transforme soi et le monde.

Deuxième constat : la CG se décline sur des expertises : des« savoirs chauds » (ceux de l'expérience personnelle du conférencier sur une situation vécue comme injuste et des « savoirs froids », ceux qui éclairent l'injustice au-delà du personnel.
Il ne faut pas nécessairement en conclure que seuls les savoirs froids peuvent expliquer l'injustice, ce qui créerait un clivage (ceux qui savent et ceux qui ne savent pas) ; les savoirs chauds sont une expertise aussi ; les uns et les autres sont indissociables dans le principe de la CG.

Troisième constat/question: on est tous d'accord que le système est à changer, il est défaillant sur plusieurs points. On se pose la question « oui, mais que faire » ?
Si la CG est un outil de transformation sociale, alors mettons-la en pratique afin de laisser aux Jeunes la possibilité de faire leur choix au-travers de la CG, et non les embrigader dans une « lutte de gauche anti-capitaliste », quand bien même ceci serait le choix de l'un ou l'autre.

Quatrième constat/question : la CG ne risque-t-elle pas seulement de convaincre des convaincus ?
Tout dépend à qui on s'adresse.


Doutes, certitudes, souhaits
Bien que la CG se développe face à un public, avec des moyens théâtraux, ce n'est pas à proprement parler du théâtre : on peut programmer une CG ailleurs que sur une scène théâtrale, il ne faut pas de talents d'acteur ou conférencier, ou encore artiste. Elle peut se construire individuellement ou collectivement. Elle est assez proche de ce qui se développe en Belgique sous le label « Théâtre Action ».

Elle demande cependant une préparation, une formation en amont sur du long terme (travail sur soi, recherche des savoir-froids, articulations entre savoirs chauds et froids, animer un débat après. D'autres outils peuvent s'intégrer dans la CG : « le porteur de parole », le débat mouvant », « la désintoxiation du langage » ...
C'est un outil très opérationnel pour animer des débats avec des Jeunes, les faire réfléchir, réagir, nourrir leur réflexion (liens entre les injustices vécues personnellement et le contexte socio-économique et politique).

Demande

Compte-tenu de la qualité qui ressort de l'outil présenté et des échanges, une demande majoritiare conclut l'atelier : développer des formations en Conférence gesticulée dans le milieu animateur, enseignant, en Belgique.

Un grand merci aux personnes ressources de cet atelier (voir ci-dessous), ainsi qu'aux participants.
Thomas Predour
En juillet 2012, lors du festival Le Manifeste, il a participé à la création d'une conférence gesticulée collective sur le thème de l'argent. Cette expérience insolite lui a donné l'envie de découvrir la démarche proposée par la coopérative Le Pavé. Il a ainsi suivi plusieurs formations avec eux pour découvrir et s'approprier leurs outils d'Education Populaire. Il programme également des conférences gesticulées à La Vénerie(Centre culturel de Watermael-Boitsfort) où il est animateur-directeur. Mais ceci n'est qu'un début !
Geneviève Cabodi
Animatrice et formatrice, Geneviève est aussi comédienne dans une cie de théâtre de rue, la cie des chemins de terre. Elle suit actuellement la formation chez Scop le Pavé pour devenir conférencier-gesticulant et donc construire une conférence gesticulée.


Pour aller plus loin

-mardi 28 janvier 2014 de 9h à 16h30 au Centre culturel de Seraing
Journée de rencontres professionnelles « Faire équipe autour d’une action culturelle renouvellée - Entre désirs et moyens: avec quelles méthodes, avec quelles compétences, avec quels outils? »
+ d'infos sur www.centresculturels.be

-Consultez le site de la scop le pavé

Animateur, un acteur d'influence ? (atelier "postures et impostures")

Présentation de l'atelier

Un jour, vous avez décidé de devenir animateur, acteur du monde de la jeunesse.
Cette responsabilité professionnelle vous la partagez avec votre structure.
Comment utilisez-vous ce pouvoir d'action ? Quels outils avez-vous pour contester, dénoncer, agir, intervenir ? Détenez-vous vraiment ce pouvoir d'influence ?

Conclusions du travail des groupes

Les certitudes :
  • Refus d'être instrumentalisé ;
  • Le niveau local est directement accessible pour avoir une zone d'influence 
  •  On avance par petits pas ;
  • On a un pouvoir d'influence sur l'esprit critique, donner du sens, offrir des choix à nos publics ;
  • C'est pas avec une politique globale que l'on peut faire bouger les choses ;
  • Il existe différentes stratégies pour influencer le monde politique.
Les doutes :
  • A-t-on de l'influence sur la politique ?
  • Doit-on avoir une influence à partir de son point de vue d'animateur/citoyen;
  • Comment avoir un impact clair sur son public quand nous-même on est en questionnement ?
  • A-t-on le pouvoir d'influencer les choses jusqu'à l'impact = - éclaircir les choix - orienter dans choix
  • Que dire/montrer à nos pouvoirs subsidiants ? → Question du risque...
  • Comment faut-il articuler choix éthique/influence/neutralité ?
  • À quoi mesure-t-on l'impact de notre action ? → Au questionnement visé ou au changement dans les représentations.
Les rêves d'action :
  • S'inscrire dans une rapport de force égal en travaillant en réseau ;
  • Avoir plus de cohérence, plus de visibilité ;
  • Réunir différents publics, aller vers plus de mixité, lutter contre le morcellement ;
  • Que les décrets correspondent à notre réalité.
Un grand merci à l'animateur de cet atelier (voir ci-dessous), ainsi qu'aux participants. 
Cédric Garcet
Conseiller pédagogique à la Fédération des Maisons de jeunes en Belgique Francophone (FMJ asbl) depuis 6 ans, Cédric a suivi un parcours qui lui a fait découvrir différentes facettes du métier de l’animateur. Dans un premier temps, il a été animateur d'enfants, d'adolescents ou encore, de jeunes adultes. Ensuite, coordinateur de Maison de Jeunes, et actuellement à la FMJ, il a l’occasion, entre autres, d’animer des modules de formations à l’attention des animateurs.

Pour aller plus loin :
  • Résistons ensemble, énonçons nos revendications !
    Nous vous proposons de nous envoyer les difficultés concrètes que vous rencontrez dans votre métier d'animateur. Ceci nous permettra d'alimenter un texte collectif de revendications.
    >Merci d'envoyer cela à nadia(at)c-paje.info
  • La mobilisation du secteur non marchand contre la menace de mesures d'austérité.
    >Consultez la rubrique "Nos meilleurs vœux d'austérité" de la  newsletter du c-paje de janvier 2014
  • Comme le dit bien Lucien Putz sans sa  « Lettre ouverte aux femmes et hommes politiques » (que nous vous invitons vivement à lire ) :
    « Nous vivons quelque chose qui ressemble à la fin de l'idéal démocratique (...) à cause de la mainmise des marchés sur les institutions européennes et du manque de volonté politique de nos élus, de la dilution de tout idéal et projet dans les sphères kafkaïennes de l'Union européenne (...) Je n'exprime pas la haine des élus (...) mais au contraire un attachement frustré. C'est en tant que citoyen que je leur adresse, modestement mais fermement, un appel, et un simple rappel. Avant qu'il ne soit trop tard, pour eux, et pour nous. Cette lettre est une petite arme dérisoire, un pistolet à eau à ajouter à la panoplie déjà existante... Une arme ludique, et pédagogique, tout de même, - ce n'est pas moi qui le dit. Parce que le politique doit reprendre la main, vite. » - Extrait du blog de l'auteur
  • Un article du "Courrier international" sur la manifestation organisée à Madrid en décembre 2013. Sous le slogan "Non à la loi-muselière", plusieurs milliers de personnes ont exprimé leur désaccord contre un texte adopté en novembre 2013 portant notamment une atteinte à la liberté de manifester.  
    >Lisez cet article

mardi 7 janvier 2014

Désobéissance civile ou devoir citoyen ? (atelier "débattons-nous!")

Présentation de l'atelier
La désobéissance civile est un moyen de lutte citoyenne. Elle vise à contester un ordre juridique considéré comme injuste en refusant, ouvertement ou non, d'obéir. L'objectif étant de faire changer ou d'abolir la loi dite injuste. Justifiée par la référence à des principes, valeurs ou éthiques, ces actions se mènent de façon collective, quoi que faisant toujours appel à la responsabilité individuelle, et servant l’intérêt général. Si le rôle de l'animateur est de former des citoyens responsables, actifs et critiques pourriez-vous envisager la désobéissance civile comme outil de travail avec vos jeunes ? À partir de quelques expériences, nous nous interrogerons ensemble sur ce mode d'action.


Conclusion du travail des groupes
La notion de désobéissance civile est intimement liées aux finalités des associations telles que OJ, CJ, MJ, EP puisque ces associations travaillent à l'émancipation des publics, à leur conscientisation aux enjeux sociétaux, au renforcement de leurs capacités critiques et notamment de leur capacité à dire NON.
Dès lors, on peut considérer que la désobéissance civile est une manifestation de différentes intensités de l'esprit critique : le curseur est déterminé par les animateurs, les jeunes et leurs institutions : cela peut aller de l'occupation du Forem de Verviers par les jeunes, à l'inscription dans la rue de fausses pistes cyclables, à la découverte de mouvements altermondialistes et de leurs objectifs en classe ou en association ou encore au refus des animateurs de compléter des formulaires « qualité » demandés par les subsidiants européens.
Les questions liées à l'utilisation de la Désobéissance Civile restent nombreuses après l'atelier et méritent d'être creusées :
  • quelles valeurs à défendre de cette façon ?
  • quels risques et conséquences encourus par les Jeunes et les Animateurs et les institutions ?
  • quelle responsabilité assumer en cas de sanction financière, judiciaire... ?
  • comment maîtriser sa peur qui conduit souvent à limiter ou supprimer son action ?
  • quand désobéir, jusqu'où aller ?
  • jusqu'où cautionne-t-on le système, à partir de quand celui-ci devient-il insupportable ?
  • notre travail n'est-il pas plus d'apprendre aux jeunes à désobéir en forgeant leur esprit critique plutôt que de réaliser avec eux des actes de Désobéissance Civile  ?
  • notre travail permet-il aussi de nous réunir en tant que professionnels et de recourir à ce type d'actions ?
  • quel pouvoir ai-je vraiment ?
  • quel pouvoir ai-je pour changer les choses ?
  • la Désobéissance Civile est-elle un moyen effectif pour changer les choses et permettre d'autres possibles ?

Un grand merci aux personnes ressources de cet atelier (voir ci-dessous), ainsi qu'aux participants. 
Delphine Masset 
Delphine viendra témoigner de son expérience de désobéissance civile chez les jeunes écolos BruxellesElle travaille par ailleurs à Action et recherches Culturelles, association en Éducation Permanente.
Fabian Vigne
Après des études en sociologie pour comprendre le monde afin de le changer, Fabian a travaillé pendant 3 ans et demi comme animateur et travailleur sans emploi à la FGTB de Verviers où il animait pour le groupe mais aussi dans des écoles, maisons de jeunes,... des ateliers de désobéissance civile non violente tout en prenant part à des actions de désobéissance civile telles que No Border,camp action climat, centres sociaux autogérés, groupe militant autonome,...

Aviv Rivera
Animateur et formateur, il participe à plusieurs initiatives de désobéissance civile à titre individuel.



Avant d'envisager une action...