Espèce(s) d'animateur

mardi 13 janvier 2015

Quelques retours des participants à la 5ème édition

"Entre pauses cafés et cafés serrés" par Roland Denis
Sous la question générique "Inégalités et Animation : que faire?", l'organisation de jeunesse C-paje a rassemblé cette année encore différentes «Espèce(s) d'animateur» le mardi 18 novembre 2014.
Le constat est là, orphelin dans sa vitrine délavée : cette «sacrée croissance» nous précipite dans le gouffre sans fonds des inégalités en tous genres, ces mêmes fonds détournés par le paiement cash de la dette publique, légitime, illégitime, illégale, odieuse.
Dur, dur, ce métier d'animateur, dans les oripeaux de la crise politique, économique, écologique, démocratique, bancocratique, idéologique, et autres hic. Que fait-on de nos repères d'antan? Quelles sont les balises du jour, les enjeux demain?
>Lire la suite de cet article sur le site de la COJ

"J'ai vécu un Forum Ouvert"
par Céline Teret
Il y a peu, je me suis rendue à l’événement annuel du C-Paje, le Collectif pour la Promotion de l’Animation Jeunesse Enfance. Cette 5ème édition d’Espèces(s) d’animateur (c’est le nom de l’événement) avait pour thème central « Inégalités et animation : que faire ? ». Et c’est sous la forme d’un Forum ouvert que s’est déroulée cette journée. Une méthodologie qui part des participants pour construire l’ordre du jour et le contenu des différents ateliers. Ambitieux.
>Lire la suite de cet article dans le Webzine Mondequibouge.be

Espèce(s) d'animateur 5ème édition : les traces


Le 18/11/2014 nous avons questionné ensemble les différentes facettes des inégalités et énoncé quelques pistes concrètes autour de cette vaste question : «Inégalités et Animation : que faire ?».

Pour cette édition d'"Espèce(s) d'animateur" nous avons choisi d'utiliser la méthodologie du Forum Ouvert avec Vincent Wattelet dans le rôle du facilitateur et Fabrice Ruwet du C-paje dans le rôle de l'ancreur.
Voici quelques infos sur la méthodologie du Forum Ouvert :
>canevas utilisés en atelier
>présentation de la méthodologie
>la page "officielle" présentant la méthodologie
>"L'Intelligence collective, la révolution invisible" de Jean-François NOUBEL
>Fiche pédagogique "Le Forum Ouvert, outil de facilitation et d'intelligence collective" 


Vous, participants, avez été les ressources essentielles de cette journée !
Nous avons compilé vos productions issues des différentes ateliers tels que définis sur la place du marché. A noter : les coordonnées de tous les participants à cette journée sont à votre disposition sur demande auprès de Didier Hick : didier(at)c-paje.info

 Ateliers du matin 
  • Fille-Garçon
    • productions : p1 - p2
    • listing participants manquant 

  • Les inégalités en matière de visas dans les projets jeunes

  Ateliers de l'après-midi 
  • Comment faire un état des lieux des procédés qui fonctionnent pour permettre des échanges internationaux avec les pays d'Afrique du nord ? 
  • Comment faire pour que les inégalités deviennent des égalités ?
  • Les stéréotypes et les inégalités que nous et notre public véhiculons
  •  

Nous avions aussi invité quatre experts et critiques dont vous pouvez (ré)écouter les 4 minis conférences  :
  • Riches et pauvres, inégaux devant l’école par Nico Hirtt (APED)
    Les deux grands systèmes d’enseignement belges, francophone et néerlandophone, figurent parmi les plus inégalitaires au monde. A partir de données factuelles essentielles, nous explorerons quelques pistes pour comprendre : pourquoi les enfants des familles riches réussissent-ils mieux à l’école que les autres ? Pourquoi cet écart est-il plus grand chez nous ? Une école démocratique serait-elle incompatible avec le mode de fonctionnement de nos sociétés ?
    >>Écoutez 
  •  
  • La fabrique législative : les multinationales à l’assaut de la démocratie...  par Bruno Poncelet (CEPAG)
    Pour beaucoup d’entre nous, les entreprises se font concurrence pour vendre leurs produits et services. On n’imagine pas qu’elles font également de nombreuses ententes stratégiques afin de modifier les règles démocratiques auxquelles elles devraient, normalement, être soumises. Pourtant, l’ingérence des multinationales dans la vie politique est particulièrement intense au niveau européen (on en donnera quelques exemples concrets), et vise à mettre en place une société… pas franchement citoyenne, pas vraiment écologique, et pas du tout sociale !
    >>Écoutez

    Bruno met aussi à votre disposition:
  • Les conséquences humaines dramatiques de la politique migratoire belge par
    Annick Deswijsen (Point d'Appui asbl
    L’Europe ferme et contrôle de plus en plus ses frontières. Les droits des personnes étrangères en Belgique ne cessent de se restreindre ces dernières années. Le durcissement des lois et des frontières ne conduit pas à une diminution du nombre de personnes tentant de rejoindre l’Europe ou (sur)vivant en séjour illégal en Belgique. Par contre, cela provoque d’autant plus de pauvreté, d’inégalités, de souffrance, d’incompréhension voire de colère chez ces personnes qui, pour la plupart, n’ont presqu’aucun droit sur notre territoire.
    >>Écoutez


    Annick vous a aussi concocté le plan de son intervention ainsi que quelques ressources bibbliographiques.

  • Finance débridée et inégalités croissantes par Vicky Goossens (ATTAC Liège)
    Le tournant politique des années 1970-1980
    L’évolution des stratégies de la finance
    Les déséquilibres croissants : bref schéma du cas de la crise financière de 2007/2008
    Ses conséquences économiques, politiques et sociales
    Quelques réflexions sur “Comment sensibiliser les jeunes à s’approprier ce débat en vue d’une citoyenneté active ?”
    >>Écoutez

Et pour terminer cette journée nous vous avons servi un discours de clôture à triple voix : les dessins du caricaturiste mêlés à un discours interprété par deux travailleurs du C-paje, Geneviève Cabodi (artiste-animatrice et formatrice) et Jean-Marc Lelaboureur (président du CA).


A noter : cette édition a été éclairée par le regard de jeunes européens qui ont scénographié de leurs idées critiques l'espace que vous avez occupé le 18 novembre. Ceci grâce à une collaboration menée avec Les Compagnons Bâtisseurs asbl, dans le cadre de l'échange international de jeunes à Marche - IoYo ou l'engagement par l'affiche.

Empreintes asbl a aussi été une ressource de cette journée.




lundi 8 décembre 2014

Discours de clotûre du 18/11/2014



Un petit avant-propos s’impose. Pour replacer ce texte dans son contexte, sachez qu’il est devenu habituel qu’en tant que président du C-paje, je sois amené à intervenir en clôture d’Espèces D’Animateurs avec un écrit réalisé en cours d’après-midi. Texte qui a dès lors les vertus du rédigé à chaud et in situ et les limites du pas maturé, du très inégalement développé et du peu relu.          Cette année, j’ai fait le choix d’une présentation sous forme dialoguée, occasion dès lors de remercier ici Geneviève Cabodi qui en a été  la co-interprète. Précisons encore, pour les absents ou les distraits, que l’édition 2014 d’EDA s’appuyait largement sur la technique du forum ouvert, approche pariant sur l’intelligence et l’expertise collectives (d’où la mention en début de texte d’un mensonge qui consisterait  à faire finalement appel à des « experts »).
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L’intervieweuse : Chers participants, chers spectateurs passifs ou actifs, nous arrivons maintenant au terme de notre journée. C’est aussi le moment de vous avouer que nous vous avons un peu menti, mais vous vous en doutiez. Une journée de travail digne de ce nom ne pouvait évidemment se clôturer sans un panel d’experts. Nous en avons réuni six, et des plus éminents, qui vont répondre à toutes les questions que vous ne manquez pas de vous poser… et même à celles que vous ne vous posez pas…
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L’intervieweuse : Professeur Paribas Fortiche, pour vous, tout cela est économique.
Le Professeur Paribas Fortiche : C’est cela, oui. C’est une loi naturelle. Une loi naturelle du marché. Les inégalités sont motrices, elles génèrent une émulsion centrale quant à la dynamique économique. Moins de pauvres équivaut à moins de riches… et moins de riches équivaut à moins de prospérité.
L’intervieweuse : Cela semble relever du bon sens.
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L’intervieweuse : Professeur Mesuré, à vous entendre, l’équation semble simple à résoudre…
Le Professeur Mesuré : Oui. Tout est question de calcul. L’égalité ne repose que sur des additions et des soustractions savamment orchestrées. Ainsi pourrons-nous tabler sur la multiplication des égalités.
L’intervieweuse : Vous prônez donc une solution chiffrée.
Le Professeur Mesuré : Les écarts trop criants neutralisent la dynamique sociale. Il faut créer des ensembles, regrouper les citoyens par zones de revenus cohérentes. Ainsi, villes, logements, culture, éducation, loisirs, commerces seront adaptés aux attentes et au niveau de la population environnante. Et ainsi, l’égalité quittera le satut d’abstraction pour se transformer en hypothèse vérifiable.
L’intervieweuse : Et 2 et 2 font 4 !
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L’intervieweuse : Professeur Stand-By, vous pensez-vous qu’il n’y a rien à changer… 
Le Professeur Stand-By : Ce qui est inaccessible est hors d’atteinte. La différence est indifférente. Le désir de possession est dépossession du désir. Trop d’avancée n’est qu’un nouveau recul. Qui trop embrase mal consume. Qui ne perd rien n’y gagne pas. Chacun doit assumer sa petitesse pour atteindre sa grandeur. Le changement n’est qu’illusion. L’illusion est l’éphémère de tous les vices.
L’intervieweuse : Manifestement, tout cela est profondément pensé.
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L’intervieweuse : Professeur Nagasaqueux, vous êtes vous plutôt partisan d’une solution radicale ?
Le Professeur Nagasaqueux : De plusieurs solutions, plusieurs, Madame.
L’intervieweuse : Plusieurs, d’accord, mais qui ont toutes en commun une certaine teneur explosive.
Le Professeur Nagasaqueux : Oui, sans doute cela fera-t-il l’effet d’une bombe, mais la survie est à ce prix.
L’intervieweuse : Déployez pour nous votre approche…
Le Professeur Nagasaqueux : Ma première solution apparaît comme la plus énergétiquement rentable. Les pauvres sont en général d’une faible qualité nutritive… mais ils sont présents en grande quantité. On pourrait donc les valider en tant que ressource alimentaire disponible à moindre coût et ainsi leur donner une seconde utilité. Vous vous
L’intervieweuse : Vous vous attaquez à un véritable tabou.
Le Professeur Nagasaqueux : Nous nous apprêtons déjà à consommer des insectes… Pourquoi ne pas consommer nos pauvres ? Dans les deux cas, nous pouvons concevoir des techniques de transformation adéquates et nous évitons ainsi une prolifération ingérable. D’une pierre deux coups.
L’intervieweuse : Vous préconisez aussi une autre approche ?
Le Professeur Nagasaqueux : Oui, c’est une approche un peu spatiale…
L’intervieweuse : Spéciale, dites-vous ?
Le Professeur Nagasaqueux : Non ! Spatiale.
L’intervieweuse : Ah bon ? C’est un peu nébuleux.
Le Professeur Nagasaqueux : Pas du tout ! Il s’agit tout simplement d’utiliser nos avancées spatiales pour affréter des fusées charters et larguer les indésirables dans l’espace.
L’intervieweuse : C’est tout de même problématique…
Le Professeur Nagasaqueux : Oui ! D’un point de vue énergétique essentiellement. Le recours aux fusées est assez coûteux en carburant… Mais évidemment, le manque à gagner serait compensé par les économies sur le plan de la sécurité sociale. Il faut aussi être attentif à l’impact écologique sur la stratosphère. Il serait bien malheureux de générer un nouveau problème en pensant une solution.
L’intervieweuse : on n’est jamais trop prudent.
Le Professeur Nagasaqueux : il ne faut pas mettre le feu aux poudres inutilement.
L’intervieweuse : Je vous remercie.
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L’intervieweuse : Professeur Ecover , vous êtes le fervent partisan d’un retour aux sources.
Le Professeur Ecover : Fondamentalement. L’égalité doit se considérer sur un plan global, non seulement du point de vue humain mais également en accord avec le règne animal, végétal.
L’intervieweuse : Et minéral sans doutes ? (il fronce les sourcils) Serait-ce exagéré ?
Le Professeur Ecover : je ne vous jette pas la pierre. Mais, il faut, lentement mais sûrement, retisser la toile du vivant. Déhiérarchiser nos catégories au profit d’une harmonie naturelle.
L’intervieweuse : Vous êtes conscient qu’il n’y aura pas assez de place pour tout le monde ?
Le Professeur Ecover : La sélection naturelle, Mademoiselle, la sélection naturelle.
L’intervieweuse : Madame.
Le Professeur Ecover : Excusez-moi.
L’intervieweuse : Je vous en prie, vous ne pouviez pas savoir…
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L’intervieweuse : Professeur Sens 
Le Professeur Sens : Euh, vous pouvez m’appeler René.
L’intervieweuse : J’aimerais que vous nous ameniez à une conclusion…
Le Professeur Sens : Euh, oui… Ce serait peut-être un brin prétentieux.
L’intervieweuse : Ne vous sous-estimez pas, René !
Le Professeur Sens : Je serais tenté de dire qu’il n’y a aucune solution aux questions de l’inégalité ou de l’injustice sociale.
L’intervieweuse : Vous voilà fort pessimiste.
Le Professeur Sens : Ce n’est pas un choix. Il faut simplement constater qu’il y a peu de chances que des solutions émergent là où il n’y a pas de volonté de changement.
L’intervieweuse : Cette volonté a pourtant été maintes fois affirmée par la communauté des nations.
Le Professeur Sens : C’est essentiellement une volonté de façade. Et puis, le pouvoir appartient de moins en moins à la sphère politique.
L’intervieweuse : Vous enfoncez des portes ouvertes, René !
Le Professeur Sens : Je constate simplement que l’inégalité est un pilier de notre modèle sociétal et est le garant majeur de l’équilibre mondial.
L’intervieweuse : Vous reconnaissez donc qu’il y a un équilibre ?
Le Professeur Sens : Oui, un équilibre où la force des nantis se nourrit de la faiblesse du plus grand nombre.
L’intervieweuse : Selon vous, les choses sont donc sans espoir ?
Le Professeur Sens : Pas totalement. Le degré de déséquilibre atteint de tels excès que nous sommes en droit de penser qu’il est proche du point de rupture. En outre, à force de rendre la logique économique à un très grand nombre de citoyens, on peut gager que sont en train d’émerger des valeurs parallèles qui sont autant de trésors pour l’humanité en devenir…                                                              Je ne sais pas si c’est la conclusion que vous attendiez… ?
L’intervieweuse: Euh… Je ne sais pas non plus…
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L’intervieweuse : Je vous remercie tous les six pour votre participation et vous cher public pour l’attention consacrée à ce sujet crucial.
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lundi 24 novembre 2014

Entre pauses cafés et cafés serrés

Sous la question générique "Inégalités et Animation : que faire?", l'organisation de jeunesse C-paje a rassemblé cette année encore différentes «Espèces d'animateur» le mardi 18 novembre 2014.
Le constat est là, orphelin dans sa vitrine délavée : cette «sacrée croissance»(1) nous précipite dans le gouffre sans
fonds des inégalités en tous genres, ces mêmes fonds détournés par le paiement cash de la dette publique, légitime,
illégitime, illégale, odieuse.
Dur, dur, ce métier d'animateur, dans les oripeaux de la crise politique, économique, écologique, démocratique,
bancocratique, idéologique, et autres hic. Que fait-on de nos repères d'antan? Quelles sont les balises du jour, les
enjeux demain? La belle suédoise nous laissera-t-elle encore le droit et le devoir d'informer les Jeunes, comprendre
avec eux comment et pourquoi certains jeux sont truqués, certaines démocraties sont bancaires, certaines banques
sont oligarchiques et certains d'entre nous veulent agir autrement, sans tomber dans la potion maléfique?
La parole est au centre - © Jean-Marc Daele
Telle a été la tisane du jour, infusée dans le concept du «Forum ouvert». Voilà pour la forme et le goût,
chacun/chacune étant appelé(e) à créer l'ordre du jour, en direct, déclinant rosa (la question générique) sous
perfusion, sans y perdre son latin.
Pour les contenus, exemple parfumé sur le mode pause café: «Comment contribue-t-on à une société inégalitaire à
travers nos pratiques d'animation, même sans nous en rendre compte? Et que mettre en place pour l'éviter?» Voilà
une question pour la banque Van Breda, mais tel n'était pas le destinataire (quoique!). Une heure pour en extraire de
quoi relancer l'après-midi sur des pistes d'actions, voire des actions tout court.
© Jean-Marc Daele
Pause à midi toujours, invitation à digérer des paroles de Jeunes sur la question du jour, au milieu des sandwiches et des quiches (3).
En guise de cafés plus serrés, servis à chaud pendant la journée, mini-conférences, 15 minutes chacun:

Bruno Poncelet(4), La fabrique législative, les multinationales à l'assaut de la démocratie.
Vicky Gossens (5), Finance débridée et inégalités croissantes.
Nicolas Hirtt (6), Riches et pauvres, inégaux devant l'école.
Annick Deswijsen (7), Les conséquences humaines dramatiques de la politique migratoire belge. 
A-t-on répondu aux questions? Certes non, le Forum ouvert a aussi ses limites, mais rosa s'est creusée, des consciences se sont éveillées, des paroles se sont croisées ; autant d'«émergences» (8), appelées à se concrétiser dans
l'action, en «convergences»(9): que met-on concrètement en place demain, au-delà de la pause d'aujourd'hui? On n'est pas tout seul, «l'amer monte(10)», des alternatives existent, et le monde entier est un village. Le Forum ouvert
est une porte, il faut la franchir et sortir de chez soi.


Roland Denis, espèce d'animateur en voie de disparition, C-paje, Liège


(1) Le film de Marie Monique Robin, vidéo prochainement accessible moyennant inscription sur Ma-replaylist.
(2) (2') © Jean-Marc Daele
(3) Suite au séjour de 25 compagnons bâtisseurs en Belgique, travaillant sur la question avec l'équipe C-paje.
(4) Bruno Poncelet, formateur CEPAG, Centre d'éducation populaire André Genot, animateur de la plateforme No Transat.
(5) Vicky Goosens, ATTAC Liège, Association pour la taxation des transactions financières et l'aide aux citoyens.
(6) Nicolas Hirtt, membre de l'Aped, Appel pour une école démocratique,
(7) Annick Deswijsen, Point d'Appui asbl
(8) dixit Harrison Owen, fondateur du Forum Ouvert.
(9) idem (8)
(10) slogan de la manif. du 6 novembre 2014, Bruxelles.

mercredi 15 octobre 2014

J-34

"Espèce(s) d'Animateur 2014" sera comme chaque année l'occasion de vous réunir entre professionnels de l'animation Enfance Jeunesse dans toute votre diversité de points de vue, de questionnements, de réalités, de doutes, de certitudes, de rêves et de possibles.
Cette année, nous questionnerons ensemble les différentes facettes des inégalités et élaborerons peut-être quelques réponses concrètes autour de cette vaste question : «Inégalités et Animation : que faire ?».

Nous attirons votre attention sur le nombre de places limité cette année. Ne tardez pas pour vous inscrire
 
Invitez vos connaissances professionnelles à cet événement par mail ou via facebook.

Pour cette édition d'"Espèce(s) d'animateur" nous avons choisi d'utiliser la méthodologie du Forum Ouvert. Cette méthode d'animation dynamique permet d'aborder ensemble un sujet de réflexion de façon originale, et de concevoir des solutions ou des mesures variées et concrètes.
Vous serez les ressources essentielles de cette journée !

Nous avons aussi invité quelques autres regards experts et critiques qui auront chacun un axe de questionnement lié aux inégalités. Les heureux élus sont  :Nico Hirtt, Bruno Poncelet (CEPAG), Christine Mahy (RWLP), Annick Deswijsen (Point d'Appui asbl) et Vicky Goossens (ATTAC Liège).

Cette édition sera éclairée par le regard de jeunes européens qui scénographieront de leurs idées critiques l'espace que vous occuperez le 18 novembre prochain. Ceci grâce à une collaboration menée avec Les Compagnons Bâtisseurs asbl.
Empreintes asbl
 
sera aussi une ressource de cette journée.


Et pour déjà vous pencher au préalable sur des déclinaisons possible de la question : *"Le bruit des droits qui craquent" par la Ligue des droits de l'Homme
*"La journée mondiale de lutte contre la pauvreté" le 17 octobre par le RWLP

jeudi 9 octobre 2014

Le coup de coeur de Bruno Poncelet : Cash Investigation

Bruno Poncelet interviendra le 18 novembre prochain.
En attendant, voici un de ses coups de cœur :
 
Cash investigation est une émission de France 2 qui donne envie d’aimer la télé et les journalistes : enquêtes approfondies, zéro langue de bois et questions qui fâchent sont les seuls bagages des réalisateurs arpentant les coulisses obscures du monde des affaires, où ils débusquent tout ce que les entreprises aiment à nous cacher.>>http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/